Renault Mégane : Une cure au turbodiesel
...Mégane.
Depuis le lancement de la Mégane 2e génération en septembre 2002, Renault en a écoulé 2,4 millions d'unités dans le monde, toutes carrosseries confondues. A l'aube de sa 4e année d'exploitation, l'heure était donc venue pour la marque au losange d'offrir un léger rafraîchissement à son modèle. Revue et corrigée, la nouvelle Mégane n'en offre pas pour autant un visage remodelé. Un regard certes plus charmeur, avec le nouveau dessin de la calandre en V, plongeant surmontée d'une paire d'optique redonnant un soupçon de dynamisme à la face avant. Un bouclier redessiné, davantage emprunt de bonhomie, laissant même transparaître les émanations gutturales du nouveau bloc moteur. Bref, de l'antirides par-ci, des injections de l'autre. Une cure de jouvence bien maigrelette si le constructeur français n'avait pas donné un nouveau cœur à sa machine. Car à défaut d'un supplément d'âme, Mégane se fait désormais plus athlétique. En accueillant le moteur 2,0 dCi 150 ch, la Mégane trouve ici son second souffle. Et si le renouvellement du modèle n'entraîne pas de lifting majeur au niveau de la grille des tarifs, la jeunesse, elle, a bien un prix : 25 500 euros. Le moteur 2,0 dCi 150 chevaux n'est malheureusement disponible que sur les versions "Luxe" des différentes carrosseries.
Une direction améliorée
Pour l'heure, seules les versions Berline, Estate, Classic (berline 4 portes), Coupé et Coupé-
LA MEGANE EN BREF |
Nouvelle boîte de vitesses
Autre évolution cachée : la PK4. Une nouvelle boîte de vitesses montée uniquement sur la dernière motorisation turbodiesel du constructeur. Basée sur la transmission manuelle trois arbres à six rapports (PK6), habituellement usitée pour les motorisations à fort couple, celle-ci vient ainsi compléter les performances du bloc moteur lui-même. Un mariage réussi si l'on en juge par les prestations de ce 2.0 dCi 150 ch sur la route. Un dynamisme et un répondant qui s'approchent, d'une façon assez surprenante, de ceux d'une motorisation essence. Et tout cela dans un confort acoustique des plus appréciables. 500 millions d'euros auront ainsi été nécessaires pour le développement de ce premier moteur de l'Alliance Renault Nissan, qui ne devrait d'ailleurs pas tarder à faire réagir la concurrence. Le constructeur français reste en tous les cas prudent en ce qui concerne ses objectifs de ventes. Renault prévoit en effet 70 000 immatriculations pour la première année de commercialisation en France. Soit une baisse de 6,5 % par rapport au volume écoulé en 2005. Rappelons que l'an dernier, le constructeur avait immatriculé 74 885 unités, déjà en baisse de 24 % par rapport à l'année précédente.
David Paques

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