
Chevrolet Captiva : L’espoir version Diesel
...pour Chevrolet dans l'Hexagone en 2006… Les ventes de la marque ont régressé de 4,1 % par rapport à 2005, avec à peine plus de 7 600 immatriculations soit un résultat inférieur à la dernière année de l'ère Daewoo. Chevrolet a surtout totalement manqué son objectif ambitieux de 12 000 ventes. Rien n'a fonctionné comme prévu et le planning des lancements, nouveaux modèles comme motorisations, a accumulé les retards. Ajoutez à cela un flottement de la législation sur le GPL, qui représente 25 % des ventes de la marque, et vous prendrez aisément l'ampleur du dérapage. L'équipe d'Eric Wepierre a donc une revanche à prendre cette année.
Le vrai lancement de l'Epica
Pour repartir de l'avant, en attendant les blocs Diesel sur Lacetti, Nubira et Nubira SW au printemps, Chevrolet peut d'ores et déjà s'appuyer sur une offre de motorisations diesel pour les Captiva et Epica. Pour ce qui concerne la berline, un produit affichant un bon rapport qualité-prix même si sa revente tient du miracle et que l'exercice de style est sans relief, on peut tout simplement parler de naissance du modèle. En effet, le taux de diésélisation du segment avoisine les 90 %. Toutefois, face à l'âpre concurrence qui sévit en France sur ce marché, notamment celle des constructeurs
LA CAPTIVA EN BREFDisponible SUV compacts : 54 000 unités en France - Kia Sportage : de 24 310 à 28 310 € ; - Hyundai Santa Fe : à partir de 33 590 € ; - Opel Antara : de 30 440 à 33 790 € 2 100 en France (36 000 ventes en Europe) 26 150 € 2.0 VCDI 16V LS 34 150 € 2.0 VCDI 16V LT Pack |
Le Captiva, un SUV très abouti
En fait, l'espoir repose principalement sur le Captiva. Au premier chef parce que ce SUV, produit en Corée sur la même plate-forme que l'Opel Antara, présente un design abouti avec une calandre vraiment distinctive et un subtil jeu de volumes qui lui permet d'éviter l'écueil de la balourdise. Par ailleurs, il est disponible en 5 et 7 places (les deux places supplémentaires ne sont pas inaccessibles et peuvent aisément accueillir deux enfants, voire des adultes pour un usage d'appoint) et peut donc faire valoir cet atout vis-à-vis de ses concurrents et se mesurer frontalement au Santa Fe de Huyndai. A défaut d'être impressionnant, son comportement routier est de fort bon aloi, déclinant une partition fluide aux champs comme à la ville. En configuration autoroutière, le faible niveau sonore de ce SUV mérite même d'être salué, ainsi que sa consommation, parfaitement maîtrisée. Dans l'habitacle, l'espace est savamment géométrisé et les finitions correspondent aux standards du segment. Quelles que soient les versions, le Captiva parvient surtout à se distinguer par un niveau d'équipements très riche, d'autant que l'option du GPS à écran tactile reste abordable. Enfin, au chapitre de la sécurité, le Captiva a atteint ses objectifs aux tests Euro NCAP en décrochant quatre étoiles.
Le succès du Captiva pourrait se répercuter sur l'ensemble de la gamme
En somme, grâce à ce Captiva bien né et bon marché (de 25 900 à 33 900 euros en diesel et à 36 900 euros pour l'improbable 3.2 V6), Chevrolet peut retrouver le sourire. D'ailleurs, le modèle a connu un bon lancement, avec 441 ventes fin 2006, un résultat bridé par le nombre de véhicules disponibles et les délais de livraison. Evoluant sur le segment des SUV compacts promis à une forte croissance d'ici 2010, le Captiva pourrait, en outre, se muer en porte-drapeau de la marque, drainant de la notoriété et créant de l'attrait pour une gamme de modèles moins glamour. Depuis le début de l'année, Chevrolet relève d'ailleurs un peu la tête dans l'Hexagone, même si ses temps intermédiaires (1 251 immatriculations sur janvier-février) ne sont pas en adéquation avec les objectifs annuels.
Alexandre Guillet

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