Maserati : La tentation Granturismo
LA GRANTURISMO EN BREFDisponible Coupé 2+2 de luxe. 30 000 unités dans le monde en 2006. 100 unités en 2007 200 en 2008 BMW 650Ci V8 367 ch : 83 900 euros, Jaguar XK 4.2 V8 304 ch : 84 100 euros, Mercedes CL 500 V8 388 ch : 122 700 euros 114 280 euros |
Un plaisir réellement partagé à quatre
Avec ce GranTurismo, cuvée 2007, Maserati renoue avec la tradition du coupé grand tourisme. Car c'est sous cette forme de carrosserie, en 1947, que la marque au Trident débarque sur le marché. En effet, depuis 1914, Maserati brillait exclusivement en compétition. 10 ans et 58 unités plus tard, l'A6 GranTurismo laissait sa place à la 3500 GT, véritable première production dédiée à la route. Depuis, les coupés tels les Sebring, Mexico ou Kyalami ont jalonné et forgé l'histoire de la marque. D'ailleurs, c'est en hommage à l'un des premiers d'entre eux, l'A6 GCS, déjà dessiné par Pininfarina, que l'on retrouve cette large calandre concave sur le GranTurismo. Plus proche de nous, mais faisant finalement encore référence au passé, ce grand coupé ne peut nier sa filiation avec le concept Birdcage, présenté à Genève en 2005 par Pininfarina à l'occasion de son 75e anniversaire. Pour le reste, le GranTurismo est bel et bien ancré dans le présent. Il repose sur la plate-forme modifiée de la Quattroporte. Ainsi, l'empattement a été réduit de 12,5 cm et le porte-à-faux arrière perd 6,6 cm. Le partage avec la grande berline se poursuit avec l'ensemble moteur boîte. Le V8, toujours d'origine Ferrari, conserve ses 405 ch. Une puissance transmise aux roues arrière via la boîte automatique ZF que nous avions découvert sur la berline. L'ensemble n'a rien perdu de ses qualités mais ne transforme pas pour autant notre coupé en sportive délurée. Certes, ça va vite, 285 km/h en pointe et le 0 à 100 en à peine plus de 5 secondes, mais le confort, l'émotion et l'agrément demeurent les priorités. Une réussite notamment grâce à la sonorité de ce V8 exilé de Maranello. Fort d'un couple de 460 Nm, dont 75 % est disponible dès 2 500 tr/mn, le GranTurismo distille un vrai plaisir pouvant être réellement partagé à quatre. En effet, les deux places arrière n'ont rien de strapontins et peuvent facilement, mais surtout confortablement, accueillir des personnes de 1,80 m.
Autant de GranTurismo que de Quattroporte en 2008
Rouler vite sur une autoroute se veut un jeu d'enfant, en revanche une fois sur de petites routes toscane l'exercice se complique. Non pas que le GranTurismo soit difficile à prendre en main mais son gabarit demande un temps d'adaptation. Une fois ce "détail" réglé, le plaisir est une nouvelle fois au rendez-vous. La mécanique est pleine, bien aidée par cette boîte qui accepte de changer les rapports jusqu'à 7 200 tr/mn. Les palettes, fixes derrière le volant, renforcent encore cet esprit sportif. Le comportement est au diapason de la mécanique. Comme la Quattroporte, le GranTurismo offre une bonne répartition des masses avec un rapport AV/AR de 49/51. Une suspension pilotée, baptisée Skyhook, peut également venir compléter l'offre. Cette dernière agit en plus sur la direction et les temps de passage des rapports. Mais même dans cette configuration "sportive" le confort reste préservé. Sans doute l'une des raisons qui explique déjà le succès du GranTurismo. En effet, disponible dans les 13 points de vente français depuis la rentrée, 100 unités ont trouvé acquéreurs. En 2008, naturellement le volume prendra plus d'importance pour conduire le coupé au même niveau que la Quattroporte (environ 200 unités).
Evoluant sur le marché très exclusif des coupés 2+2 (38 000 unités dans le monde d'ici à 2010) cachant qui plus est un V8 sous le capot, le GranTurismo sera bien évidemment plus à son aise de l'autre côté de l'Atlantique que chez nous. La preuve, 40 à 50 % de la production devrait prendre la destination des Etats-Unis. Sans oublier la montée en puissance de la Russie mais aussi et surtout celle de la Chine.

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